lundi 19 décembre 2011

Seuls



Seuls, l'arbre au bord du chemin et le promeneur goûtant au silence du paysage enneigé,

Seuls, la mère et ses enfants tirant leur luge plus bas dans le champ, loin des galeries marchandes illuminées,

Seuls, tous ceux pour qui les mots "Passez de bonnes fêtes" évoquent l'irrémédiable absence...

Seuls, ceux qui n'osent prononcer le nom de l'enfant dont on aurait dû fêter l'anniversaire en cette veille de Noël, de peur de déranger les autres, de ternir leur joie, de réveiller l'indicible...

L'arbre est décoré. Il portera une étoile ou un ange de plus, pour celui qui est dans nos coeurs. Des bougies seront allumées, et leur flamme sera aussi celle du souvenir.


8 commentaires:

Thérèse a dit…

Un paysage qui vit.
Feter l'absence, la vivre, l'eclairer pour mieux l'integrer et s'integrer.

hpy a dit…

Nous sommes tous seuls devant la douleur, même quand nous sommes bien entourés. Le savoir ne rend pas la douleur plus supportable.

claude a dit…

C'est une absence toujours présente.
Une petite flamme qui brûle et qui fait mal.
Une étoile qui brille encore
et un ange pour toujours.

Alain a dit…

Noël est une période qui ravive les joies et les douleurs

Cergie a dit…

Le promeneur n'est pas seul, il est dans ses pensées, il écoute le bruit de ses pas qui crissent, il est sensible à l'air qui pénètre dans ses poumons. La mère n'est pas seule, elle est avec ses enfants qui sont avec la mère. Les fêtes de fin d'année sont au mitan lorsque les jours rallongent et disent que la terre engourdie peu à peu se réveillera...

claude a dit…

Malgré ces souvenirs qui font mal, je vous souhaite un agréable NOEL, Ceciel !

Delphinium a dit…

Il est vrai que l'on est seul devant sa propre douleur et qu'il est parfois difficile de la partager en ces jours où tout le monde parle de réjouissance.
Pourtant, écrire sa douleur, en parler, fait qu'elle paraît un peu moins lourde à porter. Je vous souhaite plein de lumière pour ce Noël 2011.
A bientôt et bises

Fifi a dit…

La tendresse partagée ne meurt pas, elle nous accompagnera toujours, elle veille sur nous toujours présente au fond du coeur malgré la douleur de l'absence.